L’Intelligence artificielle envahit tous les aspects de notre quotidien et change les méthodes de travail de tous les secteurs d’activité. Dans la santé également, cette IA générative ouvre de nouvelles opportunités, et les chirurgiens-dentistes sont eux-aussi concernés.
L’intelligence artificielle, une émergence dans les centres dentaires
Après les profondes mutations, nées de la transformation numérique, tous les aspects de notre quotidien, sont, depuis quelques mois, impactés par l’émergence et la généralisation de l’intelligence artificielle (IA). Le domaine de la santé en général, et celui des chirurgiens-dentistes en particulier, n’échappe pas à ces évolutions, appelées à s’amplifier et à s’accélérer. Aujourd’hui déjà, l’intelligence artificielle a permis l’apparition de nouveaux outils déjà déployés dans les centres de santé et les cabinets dentaires.
Pour tout ce qui concerne la gestion « administrative » du cabinet dentaire, les outils innovants garantissent un gain de temps considérable. Ainsi en est-il des programmes, qui répondent de manière automatique à toutes les questions, que peuvent se poser les patientes et les patients, en s’appuyant sur l’analyse de millions de fiches patient à travers le monde.
Cependant, l’Intelligence artificielle ne se contente pas de faire évoluer la gestion du cabinet mais impacte également, de manière plus directe, la relation de soins. Cela reste là-encore source de gain de temps et gain d’efficacité pour les chirurgiens – dentistes.
Quelles innovations bénéfiques aux chirurgiens – dentistes ? Aux patients ?
Pour les patients comme pour les chirurgiens – dentistes, ces algorithmes d’apprentissage ont généré des impacts perceptibles immédiatement. L’un des plus visibles et se généralisant rapidement se concentre dans le domaine de la prévention. En effet, en s’appuyant sur l’IA et notamment sur le Deep Learning (apprentissage profond des algorithmes), ces nouveaux algorithmes sont capables d’identifier très précisément les principales pathologies dentaires, depuis les caries dentaires jusqu’aux anomalies structurelles en passant par les infections. Ces outils sont aujourd’hui en mesure de diagnostiquer des caries, qui ne peuvent pas encore être visibles par le chirurgien-dentiste. Les mêmes logiciels peuvent également identifier des signes précoces, pouvant conduire à l’apparition de maladies parodontales.
Cela garantit donc un diagnostic plus précoce et une prise en charge plus rapide de chacune de ces pathologies. En conséquence, les traitements proposés ont d’autant plus de chance d’être couronnés de succès, dans la mesure où ils peuvent intervenir dès l’apparition de la pathologie.
L’intelligence artificielle, un nouveau partenaire en cabinet dentaire !
Ces outils permettent aux dentistes de poser des diagnostics plus précoces et plus fiables, améliorant ainsi les chances de traitement réussi. Ces mêmes solutions d’intelligence artificielle répondent également aux attentes des patients, qui peuvent voir, les simulations en 3 D des prothèses et autres aligneurs dentaires. Mais les chirurgiens-dentistes peuvent également bénéficier de cet apport de l’intelligence artificielle dans l’élaboration des plans de traitement. Non seulement, les algorithmes sont capables d’identifier toutes les possibilités existantes, mais ils peuvent les adapter aux données du patient. Résultat, le chirurgien-dentiste peut donc améliorer significativement ses diagnostics et gagner en efficacité dans les plans de traitements, proposés aux clients.
On pourrait donc croire, que l’Intelligence artificielle ne représente que des avantages dans les cabinets dentaires. Il faut toutefois nuancer cette approche ou tout du moins la modérer. Non seulement, ces innovations doivent s’inscrire dans le plein respect de l’éthique médicale et de la déontologie de la profession. Mais elles doivent également se conformer aux règles fondamentales liées à la confidentialité des données. Cette dernière peut apparaître comme menacée, dans la mesure où cette généralisation de l’IA repose naturellement sur l’analyse de toutes les données. Aussi, au sein même de la profession comme pour toutes les autres professions de santé, des commissions et des organismes se créent pour encadrer ce déploiement de l’IA. Un encadrement, qui devra résister aux multiples opportunités qui émergeront au cours de ces prochaines années.
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