La certification périodique : tout ce que vous devez savoir !

La certification périodique : tout ce que vous devez savoir !

 Pour les chirurgiens-dentistes comme pour bien d’autres professionnels de santé, 2023 devrait apporter son lot de nouveautés. Parmi les principales évolutions, la certification périodique deviendra obligatoire pour tous les professionnels de santé soumis à un ordre.

Pourquoi la certification périodique pour les chirurgiens-dentistes ?

L’adoption de la certification périodique pour les professionnels de santé avait déjà fait couler beaucoup d’encre à l’été 2021.  Désormais, les chirurgiens-dentistes comme les autres professionnels de santé se préparent à son entrée en vigueur au 1er janvier 2023. Il s’agit donc pour ces professionnels de se soumettre à cette nouvelle obligation afin de pouvoir exercer. Tous ces professionnels doivent, au cours d’une période de 6 années, suivre un minimum d’actions de formation concernant 4 thématiques principales :

  • La mise à jour / actualisation des connaissances et des compétences,
  • L’amélioration de la qualité des pratiques professionnelles,
  • L’amélioration de la gestion de la relation-client,
  • La prise en compte de leur santé personnelle.

                        Qui est concerné à part les chirurgiens-dentistes ?

Tous les professionnels de santé soumis à un ordre professionnel sont concernés par la certification périodique. Ainsi, outre les chirurgiens-dentistes, cette certification s’appliquera aux médecins, aux masseurs-kinésithérapeutes, aux sages-femmes, aux pharmaciens, aux infirmières et aux pédicures-podologues.

Comment se conformer à cette nouvelle obligation ?

La liste des formations, éligibles à la certification périodique, sera définie après validation entre les représentants de chaque ordre de la profession et les autorités publiques. Chaque professionnel de santé pourra alors choisir ses actions de formation parmi celles retenues dans la liste spécifique à chacune des professions.

                        Quelles sont les différences entre cette certification périodique et le DPC ?

Le développement professionnel continu (DPC), qui prévalait jusqu’à aujourd’hui pour les chirurgiens-dentistes et les autres professionnels de santé, sera partie prenante de la certification périodique. En d’autres termes, les objectifs du DPC devraient se confondre en partie avec ceux définis par la certification périodique.

Qui sera chargé de contrôler la bonne application de cette nouvelle obligation faite aux professionnels de santé ?

Le Conseil national de la certification périodique (CNCP) doit définir la stratégie, engager la promotion et soutenir le déploiement de cette certification périodique. Les conseils nationaux professionnels (CNP) doivent participer à l’élaboration des référentiels pour chacune des professions concernées, en respect des méthodologies définies par le ministère de la santé et la Haute Autorité de Santé (HAS).

Enfin, c’est à chacun des ordres professionnels, qu’il conviendra de contrôler le respect de cette obligation par chacun des professionnels concernés.

Quelles sanctions en cas de non-application ?

Comme pour les autres professionnels de santé, l’ordre des chirurgiens-dentistes pourra donc, en cas de manquement d’un professionnel, engager une procédure disciplinaire à son encontre sans pour autant dispenser ce dernier de son obligation de certification.

A partir de quand sera appliqué cette certification périodique ?

La certification périodique entrera en vigueur au 1er janvier 2023. A cette date, tous les nouveaux chirurgiens-dentistes devront s’y soumettre par période de 6 ans. En revanche, pour les chirurgiens-dentistes déjà en activité à cette date, il leur est accordé un délai supplémentaire de  3 ans avec donc une obligation de certification avant le 01er janvier 2032.

Une remise en cause pour plus d’efficacité ?

Dans un récent rapport, l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) se questionne sur le calendrier retenu pour la mise en œuvre de cette certification. Le rapport propose ainsi que   « les deux premières années pourraient constituer un test en grandeur nature pour ajuster ce qui devrait l’être tout en montant progressivement en charge ». A quelques jours de la nouvelle année, les recommandations de l’IGAS ne semblent pas avoir été entendues même si …

Et vous, que pensez-vous de cette certification périodique ? Estimez-vous que tout est prêt pour  une entrée en vigueur au  1er janvier ?

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